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À propos

Aussi loin que l'on remonte, c'est en 1367 que l'on retrouve le nom de "Coing", première appellation du village. Il est alors recouvert de terrains où poussent des cognassiers.

Au centre du village, la maison forte de Prayelle et la chapelle gothique Saint-Barthélemy sont des vestiges des XVème et XVIème siècles. Vous pourrez également sillonner les sentiers le long de l'ancienne voie ferrée construite en 1904 par les Allemands à fond de vallée, afin de rester à l'abri de l'ennemi.

La distillerie de Coin-les-Cuvry : une histoire de tradition !

Dans les années 1956, les anciens du village appartenant au syndicat arboricole et horticole de Coin-les-Cuvry et environs ont créé une distillerie. Pour assurer la sauvegarde de cette pratique, la commune a loué, il y a deux ans, l'ancien local des sapeurs pompiers au syndicat. Une équipe de bénévoles a travaillé pour rénover et aménager ces locaux.

Depuis 2013, un nouvel alambic de la marque Arnold Holstein, de 120 litres de capacité, permet une production de meilleure qualité en 1h30 de temps au lieu de 6 heures. Un gain de temps qui n'est pas des moindres.

Les adhérents, satisfaits de cette avancée, continuent de perpétuer la tradition en venant avec leurs fruits et peuvent suivre l'évolution dans l'alambic. Ils observent alors leur propre alcool* couler dans le seau gradué et repartent avec l'eau de vie.

Ce que dit la loi jusqu'en 2023:

Article L313-34

Relèvent d'un tarif particulier égal à la moitié du tarif normal de la catégorie fiscale des alcools, arrondi au centième, dans la limite de 10 litres d'alcool pur fabriqués par le bouilleur de cru pendant la campagne de distillation, les produits de cette catégorie fiscale qui répondent aux conditions suivantes :
1° Ils sont fabriqués à partir de fruits détenus par le bouilleur de cru et récoltés sur un terrain qu'il a le droit de cultiver ;
2° La distillation est réalisée par le bouilleur de cru, ou par une autre personne à sa demande, et l'alcool est déplacé dans le respect des mesures de surveillance administrative prises en application des articles L. 311-40 à L. 311-42.
La cession des produits par un métayer au propriétaire du terrain sur lequel les fruits ont été cultivés est réputée ne pas constituer une vente au sens du 3° de l'article L. 313-31, dans la limite de 10 litres d'alcool pur par campagne de distillation et par propriétaire.
Pour l'application du présent article, la campagne de distillation s'entend de la période débutant le 1er septembre et s'achevant le 31 août de l'année civile suivante.

Sont exonérés de l'accise, dans la limite de 10 litres d'alcool pur fabriqué par le bouilleur de cru pendant la campagne de distillation, les produits qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :
1° L'alcool est produit exclusivement à partir de raisins, de pommes, de poires, de cerises, de prunes, de prunelles ou de marcs ou lies de tout fruit ;
2° Le bouilleur de cru ou son conjoint répond à l'un des critères alternatifs suivants :
a) Il remplissait, pendant la campagne de distillation 1959-1960, les conditions d'octroi de l'allocation en franchise prévue en faveur des bouilleurs de cru par l'article 3 de la loi du 28 février 1923 relative à la modification de la réglementation applicable aux bouilleurs de cru, dans sa rédaction en vigueur pendant cette compagne ;
b) Il n'a pu bénéficier de l'allocation mentionnée au a pendant la campagne de distillation 1959-1960 du fait de sa présence sous les drapeaux en tant que militaire.
A cette fin, les deux derniers alinéas de l'article L. 313-34 sont applicables.
Les quantités exonérées en application du présent article viennent en déduction des limites de 10 litres prévues pour le bouilleur de cru ou le propriétaire de terrain au même article L. 313-34.

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